Dès mon arrivée à Poudlard, je me suis sentie chez-moi. Après une dizaine d'année d'errance, mon retour expéditif en Irlande pour effectuer les procédures funéraires de Grand-Père, j'avais besoin de ce genre d'antre où me reposer le coeur et les idées. De plus, avoir la chance de travailler à travers des milliers de livres, qui eux à comparé des humains, savent se mêler de leurs affaires. J'ai longtemps remercié Harry, de cette incroyable opportunité et de s'être souvenu de moi.
Enfant, j'accompagnais Grand-Père en voyage en Angleterre. Je m'étais perdue sur le quai d'une gare lorsqu'un garçon, âgé d'à peine deux ans de plus que moi approcha. Je fut tout de suite surprise par sa cicatrice au front, ensuite par ses yeux bleus. J'étais habituée au brun des yeux de Grand-Père. Moi, avec mes mèches rousses devant mes yeux boursouflés par les larmes, lui ai dit: Salut, j'ai perdu mon grand-père et toi qui as-tu perdu? Il me répondit: Personne. Je peux t'aider à retrouver ton chemin si tu veux. Déjà si affable ce Harry, donc il m'aida à retrouver mon grand-père. Juste avant que mon grand-père ne me voit, je pris le caillou qui traînait dans ma chaussure. Je le mis dans la main de Harry et lui dit: Fermes tes yeux, c'est une surprise pour te dire Merci! Je transformai le caillou en un papillon orangé. Harry ouvrit subitement les yeux pour voir la créature qui avait remplacé le caillou. Je lui fit un sourire sincère et édenté(j'avais perdu ma première dent!) et courut vers Grand-Père. En regardant derrière, dans les bras de grand-père, j'ai compris pourquoi Harry m'avait dit n'avoir perdu personne. Deux moldus accompagnés d'un autre enfant, lui assénèrent chacun une gifle incroyable derrière la tête. Le genre d'histoire anodine qui passe inapperçue dans une vie mais, lorsque l'on revoit cette personne qui nous a prit quinze minutes de notre existence, tout a du sens.