Une nouvelle Infirmière à Poudlard

Les pas s’approchaient calmes et assurés, et laissaient s’échapper le bruit caractéristique que faisaient des bottines de femme foulant du gravier. Les ton orangés du ciel annonçait déjà la fin de journée. Une légère brise venait rafraichir l’air qui avait été chaud durant cette journée ensoleillé.

Eien aurait très bien pu garder son petit post tranquille et bien payé à Saint Mangouste. Mais quand elle avait vu que le post d’infirmière était libre dans la si connu école de Poudlard, elle avait tout de suite voulu postuler. Poudlard, l’école pour sorcier que fréquentait la plupart des enfants habitant en Angleterre. La plupart mais pas elle… Enfin si elle y avait étudié un peu moins d’un an. Puis ses géniteurs avaient préférés lui faire suivre des cours particuliers dans leurs manoir, histoire de ne pas être la risée de tout leurs entourages. Et à vrai dire elle jalousait un peu tout ces enfants qui avant elle et encore maintenant avaient pu avoir de bon souvenirs dans ce lieu qu’elle connaissait à peine. Elle, elle connaissait la cave du manoir, point. Et pas de doute il y avait mieux pour s’amuser et se créer de bon souvenirs. C’est donc un peu curieuse qu’elle se rendait à Poudlard pour y exercer le métier d’infirmière. Bon ok, elle n’était plus une enfant et n’allait donc certainement pas rattraper les 7années qu’elle aurait pu passer dans cette école, mais elle comptait tout de même bien découvrir ce lieu dont sa sœur lui avait tant parlé.

Une des autres raisons qui l’avait aidé à prendre la décision de changer de lieu de travail, était peut être aussi qu’elle n’était pas vraiment aimé à Saint Mangouste, que ce soit pas ses collègues ou ses patients. En effet beaucoup avait connu, ou avait entendu parler de ses parents les Sullivan et m’était Eien dans le même sac qu’eux… Après tout Eien s’en foutait, elle ne cherchait pas à se faire des amis, mais c’était tout de même lourd, et le fait d’être mis dans le même sac que ses géniteurs presque insupportable. Poudlard serait donc peut être un renouveau pour elle.

La jeune femme était simplement d’une petit robe noir, un foulard de la même couleur venait orner son cou légèrement recouvert pas ses cheveux laissés libre. Elle stoppa sa marche en arrivant devant la grande porte en bois qui donnait sur le hall d’entré de l’école. Elle n’eut d’ailleurs le temps de rien faire que la porte s’ouvrit sur plusieurs elfes de maison qui lui prirent hâtivement ses bagages et disparurent aussi vite . L’un d’eux était resté la faisant rentrer, lui expliquant surement où se trouvait l’infirmerie et sa chambre et d’autre chose plus ou moins utiles... Mais à vrai dire Eien ne l’écoutait déjà plus, et avançait d’un air distant dans le hall, posant des yeux autour d’elle. Un crac sonore lui indiqua que l’elfes de maison était parti.

Un brouahahah en provenance de la salle commune lui indiqua que la plupart des élèves et professeurs étaient surement en train de diner… Et à vrai dire elle n’avait pas vraiment envie de les rejoindre… Nan une petite visite des lieux s’imposait ! Bon peut être aurait t il mieux fallut qu’elle aille d’abord se présenter au directeur, elle se rappelait vaguement que l’elfes de maison lui avait parlé d’un truc comme ça… Mais bon pour le moment elle préférait se promenait un peu dans ce qui aurait pu être son école il y a quelques années.

Elle se dirigea donc d’un air assurait vers des escaliers, puis pris un couloir, puis un autre, encore des escaliers… Elle passa devant la bibliothèque, puis continua son chemin dans ce labyrinthe qu’était Poudlard. Aussi bien qu’au bout d’un moment et après que l’escalier sur lequel elle se trouvait ai changé trois fois de direction, elle ne sut tout bonnement plus où elle se trouvait.

Elle essaya de revenir sur ses pas, mais ça ne donnait rien… Et au bout de quelques minutes la jeune femme finit par abandonner… Elle commençait même à regretter le fait d’avoir trop d’orgueil et de n’avoir pas demandé son chemin à plusieurs élèves qu’elle avait croisé.

Bon finalement la petite promenade seule dans Poudlard n’avait peut être pas été sa meilleure idée. La jeune femme se laissa donc tombé assise contre un mur, et appuya sa tête en arrière… Il ne lui restait plus qu’à attendre… Quoi ?... Elle n’était pas bien sur de le savoir.

Son cœur nageait

Emporté par la rage

Cette toute belle rive est maintenant là

Un matin nuageux et froid… L’automne ne tardait plus à nous ficeler de ses premières congelées. Pourtant demain il pouvait tout aussi bien faire une chaleur suffocante. Un applaudissement pour cette saison désagréable aux yeux du professeur Malfoy. Il s’était levé ce matin là dans ses appartements congelés et puant d’humidité. Ils détestaient cet endroit. Certes son ancien manoir garni de velours et de luxe était peut-être trop, mais son appartement dans Londres lui, était idéal. Il devrait aller parler à Potter pour une chambre à l’étage. Hélas son orgueil l’attachait à ses dalles de pierres rudes.

Hirsute et cerné, le jeune adulte traîna les pieds jusqu’à sa salle de bain. Il en ressortit frais et dispo une demi-heure plus tard, vêtu d’une robe noire uniquement.

Puis vint le déjeuner et son premier cours de la journée avec des élèves de 3ième année complètement incontrôlables. Il n’avait que 32 ans, pourtant le maître des potions se sentait un cœur vieillit et sénile. Chaque matin allait devenir la même chose : Une boucle solitaire et trop insipide. Qu’est-ce qu’il pouvait bien faire d’autre? L’amitié, l’amusement et l’amour ne lui avait pas été apprit. Sa mère avait tenté de lui apprendre après cette horrible guerre, mais il était trop tard. Son cœur s’était enraciné dans la pierre. Il allait finir ses jours comme Severus Rogue : À jamais malheureux dans un engrenage que l’on croit suffisante jusqu’à ce que la mort nous rattrape. Jusqu’à ce que l’on comprenne… Trop tardivement…

Un lendemain déchirant l’orage

Une voix vient de loin

C’est seulement après le dîné que la journée du professeur devint plus… Comment dire? Différente. Il suivait un bon pas. Un regard impassible toujours accroché et son visage comme un babin qui s’accroche à sa mère sans cesse… La détermination le hantait. Il devait aller parler à Potter.

C’est ainsi qu’il sortit de la grande salle pour monter plusieurs escaliers et suivre plusieurs corridors jusqu’à ce que…


Une élève effondrée sous la douleur d’une séparation? Malfoy allait passer devant elle sans même la regarder. Or, la curiosité l’emporta. Il abaissa son regard glacé sur elle, cette jeune femme assise par terre. Pas une élève… qui était-elle?

La façade tomba une fraction de seconde, à peine visible. Ses yeux s’agrandirent sous l’ébahissement… Un simple grain de sablier avait à peine eut le temps de tomber… Un seul mot se bloquait au creux de son estomac. Ce mot semblait tellement menaçant pour lui que même sa tête voulait l’oublier… Magnifique.

Puis le visage placide revint, très structuré avec sa posture impeccable.

« Besoin d’aide? »

Il croisa les bras et abaissa légèrement la tête histoire de trouver son attention. Disons qu’il était incapable de parler à une personne sans que celle-ci ne le regarde.

Bizarrement tout son enthousiasme de tout à leur était parti d’un coup. La visite du château se révélait beaucoup moins drôle et intéressante maintenant qu’elle s’était paumé. Elle était maintenant seule assise dans ce couloir, et personne ne se décidait à passer par là. Donc elle attendait… Mais il fallait dire que ce n’était pas très fructueux… Elle en venait même à se demander si quelqu’un allait passer… Elle entendait déjà les nouvelles rumeurs qui allait courir dans l’école : « A peine arrivé la nouvelle infirmière se perd dans le château » ou encore : «Mort tragique : La nouvelle infirmière retrouvée morte de faim dans les couloirs du château ».

Un sourire sarcastique apparut sur ses lèvres. Raaah il fallait sérieusement que quelqu’un se décide à passer par là sinon s’en était fini de sa crédibilité et son orgueil. Toujours assise en tailleur conter le mur les yeux fermés, et en prise avec ces réflexion d’une importance extrême, Eien n’entendit pas les pas qui s’avançait vers elle dans le couloir. C’est juste qu’en ils arrivèrent en face d’elle qu’elle ouvrit les yeux, qui se posèrent directement dans ceux bleu glacial de l’homme qui lui faisait face.

Elle haussa un instant un sourcil légèrement surprise. Il lui sembla aussi pendant un fraction de seconde que la personne en face d’elle fut aussi surprise. Mais l’homme repris bien vite un air froid et droit. Eien le fixait de ses yeux vert, avec son habituel air détaché et indifférent, même si au fond elle était vraiment rassuré que quelqu’un passe enfin par là. Mais bon il n’était pas question de lui montrer, elle n’allait pas non plus lui sauter dessus en criant qu’elle avait besoin d’aide et qu’elle était perdue…

L’homme s’était penché en avant les bras croisés et tout en la regard lui demanda si elle avait besoin d’aide. Elle le fixa un moment sans rien répondre, aussi bien qu’on aurait se demander si elle avait bien compris ce qu’il lui avait dit.
Mais elle finit par se remettre début, pour finir en face de l’homme. Elle dépoussiéra rapidement sa robe, remit ses cheveux.

« hmm ouais amenez moi à l’infirmerie » lança t elle.

Elle avait gardait un air indifférent tout comme le ton de sa voix. Le fait qu’elle ai conjugué la sa phrase à l’impératif pouvait en effet ne pas plaire… Il fallait dire que Eien et son air froid parfois arrogant, ne faisait pas souvent bonne impression, mais c’était comme pour beaucoup une façade et malheureusement peu de gens allez voir derrière.

Elle observa encore l’homme qui lui faisait face, grand, élancé, blond… Il devait être à peine plus vieux qu’elle, donc un prof très certainement. Cependant elle n’avait aucune idée de qui il était vraiment, n’ayant pas participé à la cérémonie de répartition.

Jolie petite tourterelle au chant grinçant se dit Malfoy quand elle s’adressa à elle presque à la manière d’une élève de 15 ans. Il en fut presque déçu. Il retrouva par contre rapidement ses esprits pour reculer d’un pas. S’il n’avait pas été habitué d’entendre des personnes agir très froidement, il aurait pu être outré de cette manière de lui parler. Or vivre chez les serpents pendant 7 ans est suffisant à tout cœur pour ne pas ressentir grand-chose.

« L’infirmerie? Le manque de politesse se guérit? Heureux de l’entendre. »

Les lèvres de l’homme s’esquissèrent en un sourire sans joie, presque dédaigneux. Il tourna les talons dans la direction d’où il venait, puis avança d’un pas avant de rajouter :

« Suivez-moi c’est par ici! »

Ainsi le maître des potions ne serait plus autant évité en ce qui les maux et blessures si l’infirmière se trouvait aussi froide et insipide que lui-même. Il devait s’avouer la situation très comique. Le blond commença donc à entreprendre une marche rapide vers l’infirmerie, histoire de s’en débarrasser rapidement.

Première rencontre, qui demeure et demeurera assez froide… Histoire de ne pas faillir à la règle elle faisait déjà mauvaise impression. L’homme se recula d’un pas, son regard froid et placide toujours accroché au visage. Eien ne le quittait pas des yeux son même air indifférent collé au visage. La plupart des gens était décontenancé par son attitude ce qui ne semblait pas être la cas de la personne en face d’elle… Habitué ? Oui peut être.

Un petit sourire presque dédaigneux se dessina d’ailleurs sur ses lèvres, alors qu’il répondait en partie à la question de la japonaise. Un sourire sarcastique apparut d’ailleurs sur les lèvres de la jeune femme alors qu’elle baissait enfin les yeux.

« Le manque de politesse ? Je crains que ce ne soit pas dans mes cordes. Il faudra penser à embaucher quelqu’un pour ça. »

Il n’eut rien d’autre à ajouter car le professeur l’invitait déjà à le suivre, elle ne se fit d’ailleurs pas prier et légèrement en retrait par rapport à lui se mit à le suivre, d’abord sans un mot. Ses yeux se baladait de temps à autre sur les tableaux ornant les couloirs, elle essayait aussi de mémoriser les chemins qu’ils empruntaient, même si elle le savait elle les oublierait bien vite.

Son regard se reposa ensuite sur l’homme, qu’elle voyait de dos, sa posture était droite, son air froid, ses pas rapide… Elle avait fait tellement bonne impression qu’il voulait surement l’accompagner le plus vite possible à l’infirmerie pour ne pas avoir à faire à elle plus longtemps. A cette pensée un sourire ironique se dessina très légèrement sur ses lèvres.

« Eien Sullivan… Je m’appelle Eien Sullivan »

Elle s’était présenté comme ça sans raison apparente. Et après un si long silence, et la froideur de la jeune femme, ça faisait légèrement bizarre. Mais après tout la jeune femme était intriguait et se demandait un peu à qui elle avait à faire, même si vu l’impression qu’elle avait donné au professeur, si s’en était bien un, elle ne s’attendait pas forcement à une quelconque réponse.

Deux âmes froides qui se cognaient l’une contre l’autre dans leur fierté. Ça l’allait être intéressant. De plus, celle là n’était pas qu’une futile écolière trop facilement brisée par ses arrogances. Celle là était plus âgée, bien qu’elle ne semblait pas plus mure. Quoiqu’il faut toujours essayer de ne pas juger une personne d’après sa première rencontre avec elle. Pourtant, ne pas le faire reste un défi pour quiconque. Son meilleur exemple était avec le célèbre trio. Les principaux rivaux de sa scolarité.
Enfin, la route fut longue et non sympathique. Le professeur était trop orgueilleux pour comprendre qu’elle était nouvelle et désorientée, et que c’était peut-être les principaux aspects de sa manière peu cordiale de demander de l’aide.

*Embaucher quelqu’un pour la politesse*

Disons que dans une école bourrée de jeunes indisciplinés, un professeur d’éthique et de bienséance pourrait être efficace. Le blond sourit intérieurement en s’imaginant ce professeur… L’impétueux maître des potions qui tente désespérément à apprendre aux jeunes à être gentils et cordiaux. Vision plutôt marrante…
Sur ce, le grand blond continua sa marche dans toute son élégance. Il avait cette façon facile de tout aborder avec soin, presque de façon féline. Sa cape voletait derrière lui sous chacun de ses pas. Des pas toujours rapides bien que sa posture restait toujours impeccablement droite.

Sur la route, plusieurs tableaux s’adressèrent à Eien histoire de lui souhaiter la bienvenue et de lui offrir de l’aide en cas d’égarement les premiers jours.

« Et moi Drago Malfoy, professeur de potions. »

Le professeur avait répondu presque machinalement à sa question sans trop y penser. De toute manière il n’allait pas la bouder pendant tout son contrat. C’était plutôt ridicule. De plus en tant que maître des potions il pouvait lui offrir une aide très utile. Or, les deux jeunes adultes arrivèrent enfin devant la double porte de l’infirmerie. Le blond cessa son pas devant l’une d’elle puis fit un mouvement de main rapidement pour faire comprendre à Eien qu’ils étaient arrivés.

« Voilà. Derrière cette porte se trouve votre lieu de travail et tout au fond, vos appartements. Logiquement les elfes de maison devraient avoir mis à votre disposition, une carte de l’école. Je crois que vous avez déjà goûté à l’architecture de Poudlard très complexe et déroutante. »

Il lui offrit un sourire sans joie et sans émotion, pour ensuite faire un pas de côté et la laisser entrer.

Marchant légèrement en retrait par rapport à l’homme, Eien l’observait avancer d’un pas calme et assuré, sans aucune hésitation ou mouvements brusques qui auraient briser la fluidité de ses mouvements. Cette homme avait de la présence, de l’élégance en parti rendu par sa froideur et son assurance. Le tout pouvait être assez déstabilisant voir désagréable pour certain, et impressionnant pour d’autre. Eien se contenta de le suivre avec son habituelle air glacial qui la protégeait très bien, tout en continuant à l’observer.

Quand se dernier ouvrit la bouche pour se présenter à son tour, elle failli sursauter, et sortit enfin de son observation, pour bien garder en mémoire le nom du professeur de potions. Drago Malfoy. Si il était maitre de potion peut être pourrait il l’aider dans le futur, même si Eien avait toujours eu et aurait toujours du mal à demander de l’aide et se faire aider. Les deux jeunes adultes arrivèrent d’ailleurs bien vite devant l’infirmerie.

Drago s’arrêta et en lui montrant l’entré, lui expliqua que c’était ici aussi que se trouvait ses appartement donc ses bagages. Eien tout en l’écoutant, ouvrit la porte. Elle découvrit alors son nouveau lieu de travail. L’infirmerie était assez grande, la pièce tout en longueur était muni de plusieurs lit. Eien fit quelques pas dans la pièce, posant ses yeux ici et là, semblant chercher si il ne manquait rien, et se familiarisant tout simplement avec les lieux. Elle vit aussi la porte qui donnait dans aucun doute à ses appartements, elle l’ouvrit pour découvrir son lit et ses bagages. C’était sobre, et finalement ça lui convenait parfaitement.

Eien tout en se retournant vers Drago pour le remercier, mit machinalement les mains dans mes poches de sa robe.

« je… o_o »

Alors qu’elle était maintenant devant Drago, ses yeux s’étaient légèrement agrandis, en sentant, ou plutôt en ne sentant pas quelques chose dans ses poches. En effet son kiseru n’y était plus. Elle rechercha dans celle-ci… mais rien. Ses yeux se posèrent alors rapidement autour d’elle comme si elle avait pu la faire tomber à l’instant, mais toujours rien. Elle était pourtant sur d’avoir laissé sa baguette dans sa poche… Eien se revit alors assise contre le mur du couloir… Elle avait pu sans aucun doute la laisser tomber à ce moment là. A cette idée Eien leva les yeux au ciel en se maudissant intérieurement. Mais soudain se souvenant que Drago était toujours là , elle repris un air détaché et froid.

Le kiseru était simplement un petit pipe traditionnel japonaise… Rien d’irremplaçable à première vu, pourtant l’objet lui avait été offert par sa soeur, et la jeune femme y tenait beaucoup. De plus sa soeur avait pris soin de l’ensorceler avant de lui offrir et à chaque fois qu’on le fumait toute sorte de message et de forme de fumée se créait.

Elle sortit de l’infirmerie sans un mot, et arrivait dans le couloir elle se tourna vers l’endroit d’où elle venait. Elle sortit sa baguette et la pointa dans cette direction. La jeune femme murmura « accio kiseru » en mêlant un mouvement de baguette à ses mots.
Elle resta ainsi sans bouger attendant de voir arriver l’objet… Si il arrivait un jour… Elle ne put s’empêcher de trouver la situation ridicule et un peu gênante. Il y eut un petit bruit de choc, puis on put apercevoir la petit objet arriver, zigzagant et se cognant au mur. Eien retint un soupir et et s’approcha de l’objet pour l’attraper. Son sort était loi d’être parfait, il fallait dire que la jeune femme avait toujours eu beaucoup de mal en tout ce qui était magie pratique. Elle était à la fois soulagé d’avoir récupéré l’objet mais aussi légèrement énervé d’avoir du montrer sa piètre utilisation du sortilège.. .

Bien qu’il offrait aux yeux des autres un homme qui se fichait complètement des autres, Drago Malfoy était très observateur. Or, il constata que Eien était une femme qui lui ressemblait peut-être. Distante avec lui pendant leur marche, avec son air constamment renfermé. La jeune femme lui inspirait le sauvage mais aussi ce qui souffrait. L’on ne pouvait pas avoir inlassablement un visage placide en ne ressentant pas ce serrement au cœur incontrôlable. Peut-être faisait-il erreur, mais c’était toutefois ce que la Japonaise lui animait.

À l’infirmerie, la jeune femme entra à l’intérieur pour tout considérer jusqu’à ses appartements. À première vue tout semblait aller. Après cela ses yeux s’agrandirent un instant. Elle sembla réfléchir pour ensuite ressortir de la pièce sans rien dire. Curieux, le blond ressortit aussi pour la voir lancer un sortilège. Quelques secondes plus tard une pipe flotta jusqu'à elle. Le professeur haussa légèrement un sourcil et se ravisa de se poser à lui-même des questions.

« Alors tout est bien pour vous? Vous avez des questions? »

Il croisa les bras et entendit sa réponse. Il n’avait rien de vraiment mieux à faire aujourd’hui, mais il n’allait pas rester ici encore très longtemps. En faite il fuyait surtout de la correction et ses cachots qui étaient mornes et froids.

Le professeur le fit aucune remarque sur le sort assez mauvais d’Eien. Et elle en fut en quelques sorte soulagée, car elle détestait qu’on remarque ses faiblesses et lacunes, et elle n’avait aucune envie de s’expliquer ou qu’on lui fasse remarquer celles ci. Toujours dos au professeur elle finit par doucement se retourner vers lui. Intrigué par son comportement il était lui aussi sorti de l’infirmerie surement pour voir ce qu’elle était allé chercher. Il n’y avait donc pas de doute il l’avait vu lancer son piètre sortilège, mais au moins il ne semblait pas vouloir faire de commentaire.

« je … j’avais laisser ça tomber » se sentit obligé de répondre Eien en montrant légèrement la pipe qu’elle rangea ensuite dans sa poche.

Ce fut alors au tour de Drago de prendre la parole demanda à Eien si elle avait des question. Eien de son habituel air détaché hocha la tête négativement, et re rentra dans l’infirmerie, restant cependant sur le pas de la porte, tourner vers Drago.

« oui c’est bon, je n’ai plus de question »

Elle lui avait répondu cela tout en le regardant. Il y eu un petit silence, pendant lequel Eien ne savait pas vraiment quoi dire ni quoi faire… Puis préférant couper cours à la conversation, elle lâcha des yeux le professeur et ajouta.

« Et bien… merci pour votre aide et au revoir »

Après quoi elle ferma la porte de l’infirmerie presque au nez du professeur de potion, avec son même air légèrement froid… La porte fermé elle appuya sa tête contre la porte en bois, fulminant intérieurement contre elle-même… Et bien… La première impression qu’elle donnait était pour ne pas changer assez mauvaise… C’était à croire qu’elle ne savait pas faire autrement qu’être froide et désagréable… Enfin oui c’était le cas après tout… Elle l’avait au moins remercié, ce qui pour Eien relevait du miracle…

La jeune femme soupira et se dirigea doucement vers ses appartements, afin de s’installer convenablement, et de tenter de penser à autre chose que son arriver à Poudlard.

La nouvelle infirmière lui dit qu’elle n’avait plus de question pour lui. Drago se dit que de poser des questions à quelqu’un d’aussi froid que lui ne devait pas être des plus agréable et accueillant. Cependant, le blond avait fait des efforts pour accueillir du mieux qu’il le pouvait cette jeune femme… Suspicieux, le professeur fronça légèrement les sourcils en se demandant si elle allait faire l’affaire. Soigner les malades pour lui, rimait avec courtoisie et délicatesse. Quoique apprendre dans une classe est beaucoup plus facile quand le professeur est aimé de toutes et de tous. Le blond haussa les épaules après quoi l’on lui ait fermé la porte presque au nez. Lui et Eien avait probablement tout les deux du chemin à faire sur le layon de la sociabilité.

« Ce n’est rien. »

C’était les seuls mots qu’il eut le temps de prononcer avant que l’image de la Japonaise s’évanouisse par-delà une épaisse porte en bois de chêne.

Sur ce, la maître des potions tourna les talons et se dirigea vers le bureau de la directrice-adjointe pour l’avertir que Eien Sullivan était bel et bien arrivée. Hermione avait beaucoup de soucis pour une rentrée à l’école et il s’inquiétait un peu pour elle. Il ne le montrait pas bien entendu, mais le sentiment régnait tout de même.